Air intérieur

Coordination des SAMI

Suite au nouveau décret sur la qualité des milieux intérieurs, la Région wallonne confie les missions d’évaluation aux SAMI provinciaux. Depuis un an, une mission de coordination régionale de ces SAMI est confiée à l’ISSeP. L’objectif de la mission est d’harmoniser les services rendus par ces SAMI afin de garantir un service de qualité à l’ensemble des citoyens wallons pour l’analyse de leurs milieux intérieurs.

Mais qu’est-ce qu’un SAMI ? C’est une équipe, composée d’assistants sociaux et de scientifiques, qui se rend aux domiciles des citoyens afin d’effectuer différentes mesures, observations et prélèvements dans la maison. L’objectif est de déterminer les éventuelles sources de pollution du milieu intérieur qui ont un impact sur la santé des habitants (composés chimiques dans l’air, moisissure…).

Qui peut bénéficier d’une visite SAMI ? Tout citoyen résidant sur le territoire wallon qui en fait la demande, avec une prescription médicale. Sur base des résultats obtenus dans une habitation, le SAMI rédige un rapport de visite envoyé au bénéficiaire et à son médecin. Ce rapport comporte également des recommandations afin d’améliorer la qualité du milieu intérieur.

Plus d’informations sur les SAMI ? http://environnement.sante.wallonie.be/sami

Contacter le SAMI de sa province ?
Brabant Wallon : sami.bw@brabantwallon.be<mailto:sami.bw@brabantwallon.be>
Hainaut : diane.servais@hainaut.be<mailto:diane.servais@hainaut.be>
Namur : sami@province.namur.be<mailto:sami@province.namur.be>
Luxembourg : samilux@province.luxembourg.be<mailto:samilux@province.luxembourg.be>
Liège : samili@ULiege.be<mailto:samili@ULiege.be>

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Risques d’Accidents Majeurs (RAM)et sites Seveso

Etudes d’aménagement du territoire autour des sites Seveso (LUP = Land Use Planning).

L’Accord de Coopération du Juin 2016 traduisant la Directive Seveso III en droit belge prévoit de maintenir des distances appropriées entre les sites Seveso et les zones fréquentées par le public. Par ailleurs, le Code de Développement Territorial (CoDT) spécifie que pour les demandes de permis portant sur des biens à proximité d’un établissement à risque majeur, l’avis du Service public de Wallonie est sollicité. Il en est de même pour les demandes de permis unique ou d’environnement demandées par les industriels. C’est la cellule « Risques d’Accidents Majeurs » (cellule RAM) qui est compétente pour émettre l’avis susmentionné.

Pour ce faire, la cellule RAM a mandaté l’ISSeP depuis Juillet 2019 pour la réalisation de la cartographie du risque, sur base de courbes isorisques, compilées sous forme de zones vulnérables sur le Geoportail du SPW. Ces études LUP sont réalisées sur base des dossiers de sûreté déposés par les exploitants lors de leur demande de permis.

Pour réaliser cela, une méthodologie scientifique rigoureuse de quantification du risque a été mise au point. Cette méthodologie, que cela soit pour des sites chimiques classiques ou des sites stockant des explosifs, bien que quelques différences notables soient à noter, est une approche probabiliste, avec une combinaison entre les conséquences calculées pour chaque scénario d’accident crédible pouvant survenir dans l’entreprise et les fréquences d’occurrence de ces scénarios, dans le but d’obtenir un risque individuel. Les effets considérés sont des seuils liés à l’irréversibilité des effets, soit : effet toxique (AEGL3 principalement), effet radiatif (6,4 kW/m²) et effet de surpression (50 mbar). Les courbes isorisques sont calculées via deux logiciels de simulation : Safeti de la société DNV GL en ce qui concerne les substances liquides et gazeuses et IMESAFR de l’A-P-T Research.

Sur base des courbes de risque obtenues, la cellule RAM remet un avis favorable, défavorable ou favorable sous conditions, en fonction de la compatibilité des courbes avec les zones fréquentées par le public.

La cellule RAM demande également de nombreux avis techniques au niveau des analyses des Rapports de Sécurité, Notices d’Identification des Dangers et Etudes de Sûreté, de la réalisation de calculs de conséquences sous le logiciel Phast & IMESAFR ainsi que de l’aide pour des demandes de permis non Seveso.

Différentes études spécifiques ont été demandées par la cellule RAM, comme l’étude de l’exigence de barrières protection contre l’incendie pour des petits dépôts d’artifices de joie ou comme l’évaluation des méthodes de calcul du volume des bassins de rétention des eaux d’extinction existantes pour les entreprises Seveso de type logistique.

Une étude relative à la compréhension des risques d’incendie liés aux batteries Lithium-Ion de nouvelles générations est en cours, reprenant entre autres une étude expérimentale d’évaluation des caractéristiques de ces incendies pour mieux comprendre les risques d’emballement thermique, les modes de propagation d’une cellule à l’autre et réaliser une certaine quantification du risque d’incendie et de ses effets.

La cellule Installations Dangereuses réalise également des études de caractérisation de l’inflammabilité et de l’explosivité de poussières combustibles de taille nanométrique ou micrométrique, issus de différents secteurs industriels nationaux et internationaux.

MC2 – Microcapteurs 2

Le projet Microcapteurs, premier du nom, permet d’équiper chaque commune désireuse de prendre part au projet d’une ministation enregistrant les concentrations de quatre polluants atmosphériques, le NO, le NO2, l’O3 et les PM2.5. En plus de pérenniser ces mesures, cette suite permet d’ajouter un capteur pour déterminer le niveau de bruit, d’impliquer le citoyen en lui proposant d’héberger un de nos dispositifs et de valoriser les données via des techniques d’apprentissage automatique.

MC2 vise à développer et appliquer des algorithmes permettant d’appréhender la mesure des niveaux de bruit, d’évaluer en direct la qualité des données, de combiner des sources de données diverses pour améliorer la cartographie de la pollution atmosphérique, d’évaluer la zone de représentativité des stations de surveillance et de caractériser la topologie de sites sur base des mesures qui y sont prises.

VALEUR AJOUTEE: Outre l’acquis de compétences en matière de pollution sonore, la principale valeur ajoutée est la connaissance plus fine des niveaux relatifs de pollution atmosphérique en Wallonie.

Carte électronique Oryx pour la mesure du bruit

Pilote du projet à l’ISSeP : Fabian Lenartz

Financeur : Plan ENVIeS

Contact : f.lenartz@issep.be

Partenaires : –
Durée : Décembre 2020 – Juin 2025

Carte électronique Oryx pour la mesure du bruit

MC – Microcapteurs

L’évaluation de la qualité de l’air en tout point du territoire nécessite de modéliser numériquement le transport et la chimie des polluants atmosphériques et/ou de multiplier le nombre de points de mesure. La première option requérant la seconde à des fins de validation, il semble indiqué de mettre en place un réseau dense d’évaluation de la qualité de l’air. Les instruments de référence étant onéreux, leur multiplication est impossible d’un point de vue budgétaire. En revanche, l’utilisation de capteurs économes permet d’obtenir plusieurs centaines de points de mesure sur le territoire wallon. C’est l’objectif principal de ce projet.

Appréhender des mesures issues de plateformes multi-capteurs économes, dont les performances métrologiques sont inférieures à celles des moniteurs de référence en raison notamment de leur sensibilité aux interférents et analyser spatio-temporellement les enregistrements de ces ministations pour réaliser une cartographie basée sur les mesures et des données topologiques des sites sont les deux objectifs secondaires du projet.

In fine, il devra apporter une nouvelle finesse dans la connaissance des niveaux relatifs de pollution atmosphérique en Wallonie.

Pilote du projet à l’ISSeP : Fabian Lenartz

Financeur : Plan ENVIeS

Contact : f.lenartz@issep.be

Partenaires :

Durée : Novembre 2018 – Juin 2025

Prototype de ministation d’évaluation de la qualité de l’air à l’entrée de l’ISSeP

Notre vision

Organisme scientifique wallon de référence, capable de développer et élargir son potentiel, par un management participatif.

Dans le cadre de la triple ambition de la Wallonie de réaliser sa transition sociale, économique et écologique ainsi que face aux enjeux climatiques et environnementaux, l’ISSeP a un rôle important à jouer en tant qu’outil de référence wallon. Mais aussi en tant qu’acteur dans la recherche régionale et européenne.

Sentinelle de l’environnement et expert en évaluation des risques, l’ISSeP reste un appui fiable aux pouvoirs subsidiants ou au gouvernement wallon, capable de mettre ses compétences à profit pour l’évaluation des politiques environnementales et de répondre de façon agile aux différentes sollicitations, même dans les situations d’urgence et avec une gouvernance optimalisée, collaborative et dynamique en lien avec ses missions et ses enjeux. L’ISSeP travaille à la fois pour des clients publics (SPW…) et des clients privés (particuliers, entreprises) et fournit des services de qualité et adaptés. Le citoyen est également de plus en plus impliqué dans nos projets, notamment ceux de sciences participatives.

Il s’agit aussi d’assurer la traçabilité et la simplification de nos démarches, de faire preuve d’agilité, de flexibilité pour répondre aux demandes et notamment dans le cadre des situations de crise.

Notre institut vise également à maintenir son niveau d’excellence et ses compétences multidisciplinaires qui sont reconnues internationalement, que ce soit en prélèvements, en caractérisation environnementale (eau, air, sols, déchets, amiante, champs électromagnétiques, télédétection…), en monitoring ou en évaluation des risques chroniques ou accidentels.

Pour garantir la qualité des données produites, l’ISSeP s’appuie sur une équipe d’experts pluridisciplinaires reconnus internationalement et sur quatre laboratoires (chimie minérale, chimie organique, microbiologie et écotoxicologie). Accrédité BELAC (ISO 17025, ISO 17043 et ISO 17020), il a, par ailleurs, un rôle de garant pour la caractérisation de produits ou de prestations d’essais.
Pour rester à la pointe, l’ISSeP investit dans de nouveaux équipements et dans la mise au point analytique et méthodologique pour la recherche de nouveaux paramètres. L’ISSeP se positionne également comme Laboratoire de Référence wallon en matière d’eau, d’air, de sols et de déchets et met en valeur son expérience acquise.

La métrologie environnementale est d’une importance cruciale pour comprendre les changements de la terre et de son climat. Le bien-être et la sécurité des générations futures sont dépendantes des décisions prises en matières de politiques environnementales.

Pour définir les bonnes actions, les décideurs, les sociétés et les citoyens doivent recevoir des informations fiables et régulières. Par son expérience scientifique et le développement de son potentiel dans le domaine de environnemental et dans la gestion des risques, l’ISSeP contribue à l’amélioration de notre environnement.